Face à l’augmentation de la pression foncière et face aux nouveaux défis de développement que rencontrent les communes rurales comme Hotton, la nécessité de trouver de nouvelles zones à urbaniser est bien réelle.
L’objet de l’avant-projet de PCA relevait de l’initiative de la commune de Hotton qui souhaitait créer un pôle d’appui entre Melreux et Hotton via une intervention foncière sur le site dit « Derrière Hotton » (43,24 hectares).
Le site concerné était caractérisé par la présence d’habitat dispersé, de quelques activités économiques, la présence d’une centrale à béton, trois terrains de football, une école, un bureau de poste et des terres agricoles.
La zone d’intervention se situait à proximité de la gare de Melreux au croisement de deux routes nationales desservant bien le site.
La mise en oeuvre d’un PCA sur la zone représentait donc une opportunité de réorganiser et restructurer l’apparition d’une urbanisation « spontanée » et hétéroclite.
- Certaines contraintes, bien réelles, ont cependant été mises en évidence par le RIE :
- la présence à l’intérieur du site d’une zone de réservation du MET en vue de la réalisation d’un contournement routier.
- l’inscription d’une partie de la zone en aléa d’inondation faible, moyenne et forte ;
- la présence sur le site d’activités économiques (supermarché), d’industrie (centrale à béton) et d’équipement communautaires (terrains de football) peu compatibles avec la fonction résidentielle ;
- la présence de trafic automobile parasite traversant le site ;
- la présence de rares parcelles agricoles de relativement bonne qualité subsistant en Famenne.
Les partis urbanistiques et planologiques témoignaient d’une véritable volonté de développement de qualité et s’inscrivaient dans l’esprit traditionnel de la Famenne tout en étant moderne et en proposant des initiatives allant au-delà d’un simple respect des normes énergétiques et environnementales.>Le bureau agora a donc estimé que l’avant-projet et sa localisation répondaient à des enjeux primordiaux d e développement et qu’il témoignait d’une bonne qualité urbanistique et architecturale.
- Néanmoins, certains éléments pouvaient être améliorés par une adaptation de l’avant-projet de plan. Pour cela, Agora a exposé son alternative à l’avant-projet. Cette alternative prévoyait :
- le déplacement de la zone d’équipement et la densification de la zone actuelle par de l’habitat organisé autour d’une zone de convivialité ;
- la création de deux petits bassins d’orage écologiques hors de la zone inondable et le reprofilage du tracé du fossé de drainage permettant ainsi de créer des méandres bordés par une végétation typique des milieux humides et réduisant les risques d’inondation ;
- des mesures de suivi de l’exploitation de la centrale à béton.