Le Schéma de Structure Communal est un « document d’orientation, de gestion et de programmation du développement de l’ensemble du territoire communal ».
L’objectif de ce Schéma est de définir et de planifier une politique d’aménagement du territoire. Autrement dit, il anticipe et prépare l’évolution du développement de la commune à l’horizon 15-20 ans. Ce projet doit respecter les dispositions réglementaires du Plan de Secteur. Il doit également tenir compte des moyens communaux et des priorités auxquelles le territoire doit faire face (tendances, nécessités, besoins, opportunités et menaces).
Le but de cette étude est d’avoir une meilleure vue et une programmation de la mise en œuvre de différentes réserves foncières présentes sur le territoire.
- Débuté en novembre 2009, l’élaboration du Schéma de Structure a été menée selon plusieurs phases successives :
- Phase 1 : Analyse de la situation existante ;
- Phase 2 : Définition des objectifs et des orientations territoriales ;
- Phase 3: Choix des mesures d’aménagement et des moyens de mise en œuvre ;
- Phase 4 : Evaluation des incidences sur l’environnement.
«Assurer la mixité sociale et fonctionnelle, tout en préservant les qualités paysagères, le cadre naturel de la commune ainsi que son caractère rural. ».
« L’analyse de la situation existante de fait et de droit – Diagnostic de la commune » de Juillet 2010 est structurée en 8 thèmes. Il s’agit d’une compilation des données existantes sur Mettet, visant à établir une « vue » objective de la commune. Cette analyse de l’évolution et des tendances a mis en lumière les atouts et les faiblesses du territoire ainsi que les menaces et les opportunités auxquelles il pourrait être confronté.
Le rapport et les cartes de la situation existante se focalisent sur les évolutions, les éléments explicatifs, l’interprétation des chiffres et des données en ayant à l’esprit que l’information n’est utile à détailler que si elle présente un intérêt pour la suite de l’élaboration du SSC.
Le fait que Mettet est perçue comme une «commune à caractère rural très bien située entre Namur et Charleroi », elle continue à attirer de nouveaux habitants. En 10 ans, environ 650 nouveaux logements ont été construits sur le territoire communal. Le rythme d’urbanisation est donc rapide (6,8 ha/an).
Vaste territoire d’une superficie de 11 678 ha, Mettet reste une commune essentiellement agricole. La persistance de cette activité économique a ainsi permis à certaines localités de conserver leur physionomie rurale.
Actuellement, petites et moyennes entreprises agricoles fournissent peu d’emplois malgré l’étendue de cultures intensives et l’élevage de bovins. Ces deux activités se repartissent de manière égale sur l’ensemble du territoire.
Les autres activités économiques sont, quant à elles, localisées principalement dans un zoning industriel (aujourd’hui arrivé à saturation). Ce zoning est aménagé le long du circuit Jules Tacheny réputé pour ses courses de motos, lequel draine chaque année pas mal de passionnés belges et étrangers.
Les surfaces boisées représentent environ 20,4% du territoire communal et les terres agricoles avec les prairies près de 68%.
Au total donc, le paysage de la commune de Mettet est à 88,4% non artificialisé.
Suite aux réunions de travail avec le Collège Communal, il a été décidé que l’option générale suivante serait la ligne directrice du développement communal :
Mettet souhaite qu’à l’avenir, la commune doive assurer son développement résidentiel tout en préservant le caractère rural et la qualité paysagère de son territoire.
Il est dès lors nécessaire de mieux contrôler l’urbanisation future des villages en cherchant à densifier de manière raisonnable les cœurs des villages et en évitant la dispersion de l’habitat. Un des enjeux principaux est de préserver la ‘respiration’ et la cohérence des paysages tout en gardant un équilibre entre les différentes fonctions résidentielles et économiques.
L’organisation des structures bâties villageoises doit également reposer sur une meilleure identification des centres qui doivent jouer un rôle polarisant dans la structure spatiale projetée. La volonté est d’identifier clairement des périmètres dans lesquels une plus forte densité est ponctuellement acceptable et dans lesquels les services et équipements de proximité s’implantent de manière prioritaire.
C’est aussi dans ces périmètres qu’on cherchera préférentiellement à diversifier l’offre en logements (habitation unifamiliale, appartement, petit collectif et habitat groupé) afin de répondre au mieux aux divers besoins de la population actuelle et à venir.
- Le Schéma de Structure se traduit par l’option territoriale de renforcer la structuration du territoire selon une échelle à 3 niveaux :
- Renforcer la centralité du Pôle d’attraction principal – Mettet Centre et les villages en conurbation : Scry, Poutaury.
- Assurer la mixité fonctionnelle des « pôles secondaires » (Biesme et Saint-Gérard, Oret, Stave, Biesmerée, Ermeton-sur-Biert et Furnaux).
- Garder le caractère rural des hameaux.
Il est dès lors nécessaire de mieux contrôler l’urbanisation future des villages en cherchant à densifier de manière raisonnable les cœurs des villages et en évitant la dispersion de l’habitat. Un des enjeux principaux est de préserver la ‘respiration’ et la cohérence de paysages tout en gardant un équilibre entre les différentes fonctions résidentielles et économiques.
La recherche d’un développement équilibré prenant en compte la qualité des ressources naturelles, des sites et paysages, est indispensable au maintien de la qualité du cadre de vie et permettra de préserver l’attractivité résidentielle et économique du territoire.
Le SSC prévoie des nombreuses mesures pour réduire les risques identifiés lors de la situation existante. Les mesures recommandées par le SSC encouragent des pratiques de gestion durable et respectueuses de l’environnement, que ce soit au niveau de l’agriculture ou des exploitations forestières. De nombreuses mesures visent directement ou indirectement la protection et la mise en valeur des paysages de la commune. Le SSC Les mesures ont également un impact positif sur la qualité des eaux de surfaces (cours d’eau, zones humides). Les mesures ayant des impacts positifs sur le cadre naturel contribuent également à l’amélioration de la qualité du cadre de vie. Des mesures concernant les terrains artificialisés sont également proposées et visent à limiter l’impact que peuvent avoir les zones urbanisées sur l’environnement.